
À LA LIGNE
Feuillets d'usine
André Loncin lit
Joseph PONTHUS
Samedi 11 février à 20h00.
AUBIN-NEUFCHATEAU
4607 BELGIQUE
Réservation
C'est l'histoire d'un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c'est qu'il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d'Apollinaire et les chansons de Trenet. C'est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l'odeur de la mer. Par la magie d'une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.
Premier roman de Joseph Ponthus, « À la ligne » est le récit à la première personne d'une vie à l'usine, en intérim. Les cadences, le corps en souffrance, l'odeur, l'épuisement, mais aussi "la paradoxale beauté" de l'usine. Le jeune romancier déploie son texte comme un long ruban, comme une ligne de chaîne qui ne s'arrête jamais. Une claque.
Culturebox, 28 février 2019.

BROUTILLES
Dimanche 12 février à 11h00.
Bibliothèque communale
31 rue du Collège,
4600 VISÉ / BELGIQUE
Réservation conseillée
+32 43 74 85 57
Un spectacle à partir d’un choix d’albums qui parlent de petits faits,
de petites choses, de petits événements sans importance…
Sans importance, vraiment ?
Sans importance pour qui ?
Pourquoi ?
Un chagrin d’enfant, sans importance, vraiment ?
Et cette mauvaise humeur qu’on refile aux autres parce qu’on mal dormi ?
Et toutes ces questions essentielles auxquelles on cherche des réponses ?
Et ce nuage qu’on voudrait attraper, enfermer, garder rien que pour soi ?
Et cette gigantesque petite chose que l’on passe sa vie à chercher…
Sans importance ?
Tristesse, peur, honte, colère, dégoût, étonnement, fierté, amour, joie…
Toutes ces émotions qui nous traversent, qui nous animent.
Émotions à reconnaître, à nommer et à partager…

MILLE ET UNE NUITS
NUITS 34 à 38
Tout public dès 15 ans
Mardi 14 février à 20h00.
LES PETITES LECTURES DU MARDI
MAISON BRONFORT
Place du marché
4845 SART / BELGIQUE
Réservation conseillée
Raconte-moi une histoire ou je te tue !
Jugées futiles, les Mille et une nuits poursuivront néanmoins leur vie dans les coulisses de la littérature, à travers les siècles et les continents. Ni essentiellement savantes, ni totalement populaires, « les Nuits » combinent un plaisir raffiné à un souci d’édification du lecteur sur la condition humaine, entre grandeur et bassesses, héroïsme et cruautés, actes de bravoure et injustices diverses et variées.
Le Petit Théâtre vous propose d’en découvrir les nuits 34 à 38 : « On raconte encore que régnait à Bassora un roi qui aimait ses sujets. Il avait deux vizirs : le premier surpassait tous les hommes de son temps par sa générosité, tout le monde l’aimait, c’était un pur ; l’autre, lui, détestait les gens, il avait horreur du bien : c’était le mal incarné... »

TÊTE À TÊTE
Pour tous ceux qui s'aiment
- ou pas -
de 6 à 106 ans
Jeudi 16 février à 14h00.
Le Charlemagne
1 place de la République Française
4000 LIÈGE / BELGIQUE
Réservation
Anne-Marie Collin et André Loncin vous proposent de découvrir un choix d’albums – surprenants, drôles et émouvants – sur les nombreux visages de l’amour, celui qu’on porte à ses proches, à ses copains, à ses amis, et bien sûr aussi, à son amoureux ou son amoureuse…
Ils vous donneront à voir et à entendre : Tête à Tête de Geert de Kockere et Klaas Verplancke, L’Ours et l’enquiquineuse de Bonny Becker et Kady Macdonald Denton, L’amoureux de Rebecca Dautremer, Mon amour de Paul Cox, La folle allure de Christian Bobin, L’amour qu’on porte de Jo Hoestlandt, La pluie est amoureuse du ruisseau de David Dumortier et Julia Chausson. Et tout finira, comme il se doit, en chanson avec La complainte du progrès de Boris Vian.
Un spectacle qui rend léger, joyeux,
qui émeut et qui se partage à tout âge.
Françoise Sabatier-Morel – Télérama TTT

TERRE DES HOMMES
André Loncin lit
Antoine de SAINT-EXUPÉRY
Vendredi 17 février à 20h00.
Bibliothèque de Fléron
Espace culture
18 rue de Romsée,
4620 FLÉRON / BELGIQUE
Réservation conseillée
043/55 91 93
Terre des hommes est une œuvre autobiographique dans laquelle Antoine de Saint-Exupéry relate les exploits des pilotes de l’aéropostale entre 1926 et 1935.
Il y raconte ses débuts à la société Latécoère basée à Toulouse où il rejoint la famille des pilotes parmi lesquels Jean Mermoz et Henri Guillaumet.
Il assurera le courrier entre Toulouse et Dakar d’abord. Ensuite il travaillera en Amérique du Sud pour la Compagnie Générale Aéropostale.
Aux commandes de son avion, il admire notre planète vue du ciel et médite. D’un chapitre à l’autre, il déploie sa pensée humaniste et visionnaire dans un langage universel. Il illustre son point de vue sur le monde et alimente sa réflexion sur de nombreux thèmes : la mort, l’amitié, l’héroïsme, la quête de sens…
Le livre sort en février 1939 publié par les Éditions Gallimard.
« Pourquoi n’écririez-vous pas quelque chose qui ne serait pas un récit continu, mais une sorte de… enfin comme un bouquet, une gerbe, sans tenir compte des lieux et du temps, le groupement en divers chapitres des sensations, des émotions, des réflexions de l’aviateur (…) »
André GIDE

CHOCOLAT LITTÉRAIRE
Pour tous les gourmands à partir de 3 ans
Mercredi 22 février à 14h15.
Médiathèque de Châteaubernard
Allée des Justes de France
16100 CHÂTEAUBERNARD
Perché sur une énorme religieuse chocolat sortie tout droit des Deux Goinfres de Philippe Corentin, le plus gourmand des albums gourmands, André Loncin nous met l’eau à la bouche et nous régale de la lecture d’albums aussi appétissants que La Crotte de Tsé-Tsé de Bénédicte Guettier, Le Bébé bonbon de Claude Ponti, Les deux goinfres de Philippe Corentin, Aboie Georges de Jules Feiffer ou encore L’Ogre Babborco de Muriel Bloch… Et comme il se doit, tout finit en chanson avec une fabulette d’Anne Sylvestre, Pour ne pas manger !
Assis sur une énorme religieuse au chocolat, le conteur-lecteur promet un voyage littéraire au pays du sucre et autres friandises.
Un choix d’albums, lus et joués avec une belle énergie, à faire saliver les moins gourmands.
Françoise Sabatier-Morel – Télérama

BROUTILLES
Vendredi 24 février
à 9h30 & 14h00
École maternelle Simone Veil
Route de Saint-Savin
17130 MONTENDRE
Réservation conseillée
Un spectacle à partir d’un choix d’albums qui parlent de petits faits,
de petites choses, de petits événements sans importance…
Sans importance, vraiment ?
Sans importance pour qui ?
Pourquoi ?
Un chagrin d’enfant, sans importance, vraiment ?
Et cette mauvaise humeur qu’on refile aux autres parce qu’on mal dormi ?
Et toutes ces questions essentielles auxquelles on cherche des réponses ?
Et ce nuage qu’on voudrait attraper, enfermer, garder rien que pour soi ?
Et cette gigantesque petite chose que l’on passe sa vie à chercher…
Sans importance ?
Tristesse, peur, honte, colère, dégoût, étonnement, fierté, amour, joie…
Toutes ces émotions qui nous traversent, qui nous animent.
Émotions à reconnaître, à nommer et à partager…

À LA RECHERCHE
DU TEMPS PERDU
Marcel PROUST
Pages choisies lues par André Loncin
Samedi 11 mars à 18h00.
Bibliothèque de Montigny-sur-Loing
Place de la Mairie
77690 MONTIGNY-sur-LOING
Réservation
01 64 78 24 41
"Mais quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir."
Marcel Proust
À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913
"Roman comique, roman tragique, roman d’aventures, roman érotique, roman poétique, roman onirique, roman d’une expérience unique, somme de tous les romans et de deux mille ans de littérature, À la recherche du temps perdu est devenu un monument historique. Mais c’est un monument encore habité."
Claire Fercak, Le Journal de la culture, n° 12, 2005.

LES GARENNES DE
WATERSHIP DOWN
André Loncin lit
Richard ADAMS
Samedi 1er avril à 18h00.
Bibliothèque Abbé-Grégoire
4 place Jean Jaurès
41000 BLOIS
Réservation souhaitée
02 54 56 27 40
Cessant d’être les Jeannot de notre enfance, voici que les lapins deviennent les héros d’une vaste épopée : chassés sans préavis, Cinquain et Noisette font partie d’un groupe fuyant leur garenne natale pour trouver un nouveau lieu de vie. L’Exode façon longues oreilles et quenottes, en somme !
« Les Garennes de Watership Down », un récit qui a la simplicité des grands mythes : Richard Adams refaçonne un système social avec ses institutions (virant parfois, pour certaines communautés, à la rudesse fascisante), sa religion et ses mythes, son économie, sa sémiotique (toute une langue est esquissée au fil du récit) …
Comment l’idée est-elle venue à monsieur Adams ? Tout simplement en voulant proposer à ses enfants, lors d’escapades dans la campagne anglaise, des histoires susceptibles de les émerveiller. Mais la richesse de l’histoire en fait plus un conte moral pour adulte tant l’univers imaginé est riche et les rapports entre les protagonistes, durs.
Je vais m’efforcer cependant de vous lire ces aventures faussement naïves mais véritablement poétiques avec les yeux candides de l’enfance…
André Loncin

À LA LIGNE
Feuillets d'usine
André Loncin lit
Joseph PONTHUS
Samedi 13 mai à 20h00.
PONTAULT-COMBAULT
90 avenue du Général de Gaulle
Réservation
C'est l'histoire d'un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c'est qu'il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d'Apollinaire et les chansons de Trenet. C'est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l'odeur de la mer. Par la magie d'une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes.
Premier roman de Joseph Ponthus, « À la ligne » est le récit à la première personne d'une vie à l'usine, en intérim. Les cadences, le corps en souffrance, l'odeur, l'épuisement, mais aussi "la paradoxale beauté" de l'usine. Le jeune romancier déploie son texte comme un long ruban, comme une ligne de chaîne qui ne s'arrête jamais. Une claque.
Culturebox, 28 février 2019.